Inférence statistique, échangeabilité et approche mutiniveau
Résumés
Cet article examine les problèmes posés par une inférence statistique en sciences sociales. Pour pouvoir passer d’une population à un nouvel individu sur qui on veut effectuer l’inférence, il est utile d’utiliser le concept d’échangeabilité, mis en évidence par de Finetti. Cela est montré pour un modèle logit simple avec deux groupes et pour un modèle multiniveau où l’on observe un plus grand nombre de groupes. Dans ces deux cas le paradoxe de Simpson vient jouer et peut fournir des résultats inverses selon que l’on travaille sur les données agrégées ou décomposées par groupe. Le concept d’échangeabilité permet, en utilisant les probabilités appropriées, de résoudre un certain nombre de problèmes posé par cette inférence. Mais il est nécessaire d’utiliser à la fois les données sur la population et des informations obtenues par d’autres moyens sur le sujet étudié, pour pouvoir réaliser cette inférence.
Entrées d’index
Mots-clés :
approche multiniveau, échangeabilité, inférence statistique, paradoxe de Simpson, probabilité épistémique, probabilité objectiviste, sciences socialesKeywords:
epistemological probability, exchangeability, frequence-type probability, multilevel approach, Simpson paradox, social sciences, statistical inferencePour citer cet article
Référence papier
Daniel Courgeau, « Inférence statistique, échangeabilité et approche mutiniveau », Mathématiques et sciences humaines, 179 | 2007, 5-19.
Référence électronique
Daniel Courgeau, « Inférence statistique, échangeabilité et approche mutiniveau », Mathématiques et sciences humaines [En ligne], 179 | Automne 2007, mis en ligne le 21 décembre 2007, consulté le 28 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/msh/6793 ; DOI : https://doi.org/10.4000/msh.6793
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